Dispositif ITEP L’ECLAIRCIE

Le règlement de fonctionnement

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Le règlement de fonctionnement est un outil de la loi 2002-2. Il est construit avec les équipes, les enfants et leur famille.

Le texte encadré en bleu de chaque paragraphe est une version simplifiée du texte rédigé au-dessus.

1.1      Objet du rÈglement 

Conformément à l’article L. 311-7 du Code de l’Action Sociale et des Familles, Le règlement de fonctionnement vise à définir, d’une part, les droits de la personne accompagnée et, d’autre part, les obligations et devoirs nécessaires au respect des règles de vie collective au sein de l’établissement ou du service. 

Le règlement de fonctionnement s’adresse donc à toute personne accompagnée, de façon générale et impersonnelle. Il constitue un cadre de référence des droits et des devoirs de chacun. 

Il est différent du contrat de séjour qui s’adresse, lui, à une personne en particulier. 

Le non-respect du règlement de fonctionnement pourra entraîner dans certains cas la résiliation du contrat de séjour individuel.  

De la même façon, ce règlement de fonctionnement est opposable à l’établissement. 

Le règlement de fonctionnement rappelle les droits de chacun. Il dit aussi ce qui est obligatoire. Il parle des règles de vie.
Tout le monde doit respecter le règlement. Si un jeune ne le respecte pas, l’accompagnement peut s’arrêter.
Les professionnels de l’établissement doivent aussi respecter le règlement.

1.2      PÉrimÈtre du rÈglement de fonctionnement 

Ce règlement s’applique à l’ensemble des locaux et lieux d’intervention du Dispositif ITEP l’Éclaircie. Il s’applique à toute personne accompagnée, aux visiteurs et à l’ensemble du personnel intervenant au sein de l’établissement (à titre salarié, libéral, bénévole et à tout prestataire ou sous-traitant). 

Le règlement s’applique sur toutes les antennes.
Tout le monde doit respecter le règlement. Si un jeune ne le respecte pas, l’accompagnement peut s’arrêter.
Les professionnels de l’établissement et les visiteurs doivent aussi respecter le règlement.

1.3      Élaboration du rÈglement de fonctionnement

Le règlement de fonctionnement est élaboré sous l’égide de la direction du Dispositif ITEP.

Le règlement de fonctionnement comprend 5 sections :

  • Modalités d’élaboration de révision (article 1.1 à 1.6)
  • Droits des usagers (article 2.1 à 2.10)
  • Fonctionnement général de l’établissement (article 3.1 à 3.8)
  • Règles communes de vie collective (article 4.1 à 4.7)
  • Les règles propres à chaque antenne (article 5.1 à 7.9)

Les quatre premières sections (article 1.1 à 4.7) sont soumises à délibération du conseil d’administration de l’Association “Les PEP 76 » après consultation :

  • Des instances représentatives du personnel, à savoir les représentants de proximité ;
  • Du Conseil de la Vie Sociale.

La section « règles propres à chaque antenne » (article 5.1 à 7.9) est soumise à consultation du Conseil de la Vie Sociale.

C’est le directeur qui propose le règlement. Il y a 5 chapitres dans le règlement.
Le règlement doit être relu par les représentants du personnel et validé par le conseil de la vie sociale.

1.4      Adoption 

Ce règlement de fonctionnement a été adopté par l’ADPEP 76, concernant le Dispositif ITEP l’Éclaircie, le 12/12/2022 après consultation des instances représentatives du personnel, le 25/04/2022 et du Conseil de la Vie Sociale le 28/03/2022. 

1.5      RÉvision du rÈglement

Le règlement de fonctionnement peut faire l’objet de révisions périodiques à l’initiative de la direction du Dispositif ITEP dans les cas suivants :

  • Modifications de la réglementation ;
  • Changements dans l’organisation du Dispositif ITEP ;
  • Besoins ponctuels appréciés au cas par cas.

En tout état de cause, le règlement de fonctionnement doit faire l’objet d’une révision tous les 5 ans.

La procédure de révision répond aux mêmes règles de forme que la procédure d’élaboration sus-décrite.

Chaque fois que c’est nécessaire, on peut modifier le règlement. Le règlement de fonctionnement doit être relu, au moins, tous les 5 ans.
Quand on le modifie, on doit demander l’avis au CVS.

1.6      Communication du rÈglement

1.6.1        Communication aux personnes accompagnÉes

Le règlement de fonctionnement est annexé au livret d’accueil qui est remis à chaque personne accueillie ou à son représentant légal.

La section « règles propres à chaque antenne » (article 3.1 à 3.99) est remise à chaque personne accompagnée en début d’année scolaire.

Il est affiché sur les différents lieux accueillant du public.

Avec le règlement de fonctionnement, on doit donner un livret d’accueil. Chaque jeune doit recevoir un livret d’accueil.
Le règlement est affiché partout où les enfants peuvent aller.

1.6.2        Communication aux personnes intervenant dans l’institution

Le règlement de fonctionnement est remis individuellement à chaque personne qui exerce au sein du Dispositif ITEP, quelles que soient les conditions de cet exercice : exercice salarié, exercice en tant qu’agent public, exercice libéral ou exercice bénévole.

Le règlement de fonctionnement est donné à toutes les personnes.

2     Droits des usagers

2.1      Droit à la dignitÉ 

Il est demandé à chaque personne accompagnée, salarié ou bénévole un comportement respectueux et civil à l’égard des autres personnes. 

L’établissement s’engage à fournir des conditions d’accueil et d’accompagnement conformes aux normes règlementaires. Par respect pour soi-même et envers l’ensemble des personnes présentes dans les locaux et sur les lieux d’intervention, il est demandé à chacun de veiller à sa propre hygiène et de porter une tenue vestimentaire décente dans les espaces collectifs. 

Tout le monde doit avoir un comportement respectueux envers les autres. L’établissement doit respecter la loi. Il doit respecter les règles de sécurité. Tout le monde fait attention à son hygiène et s’habille quand il est en groupe.

2.2      Droit au respect de la vie privÉe et droit À l’intimitÉ 

Chaque personne accompagnée a droit au respect de sa vie privée et au respect de son intimité.

On doit respecter la vie privée de tout le monde. On doit aussi respecter l’intimité.

2.2.1        Partage d’informations 

Pour cela, l’accès aux informations concernant la personne accompagnée est strictement encadré par un contrôle d’accès aux données personnelles. 

Un professionnel peut échanger, avec un ou plusieurs professionnels du Dispositif ITEP identifiés, des informations relatives à la personne accompagnée à la condition qu’ils agissent au sein de la même équipe interdisciplinaire.  

Deux critères doivent être remplis : 

  • Les personnes doivent participer à l’accompagnement effectif de la personne accompagnée ;
  • Les informations doivent être strictement nécessaires à la coordination ou la continuité des soins ou au suivi médico-social et social. 

Ces informations sont réputées confiées par la personne accompagnée à l’ensemble de l’équipe.

Les informations données par la famille sont réputées être confiées à l’ensemble de l’équipe. 

L’accord de la personne est donc présumé du fait d’être accompagnée. 

Le partage d’informations entre des professionnels ne faisant pas partie d’une même équipe ou dépendant d’une autre entité que le DITEP l’Éclaircie, d’informations nécessaires à l’accompagnement d’une personne, requiert son consentement préalable (ou celui de son représentant légal), recueilli par tout moyen.  

La personne est informée de tout partage d’informations la concernant et peut exercer à tout moment son droit d’opposition à l’échange. 

Ces dispositions ne peuvent faire obstacle à la transmission d’informations préoccupantes ou signalements en matière de protection de l’enfance. Sauf intérêt contraire du mineur, les détenteurs de l’autorité parentale seront préalablement informés de la transmission de l’information préoccupante (L226-2-1 du Code de l’action sociale et des familles) ou de la saisine de l’autorité judiciaire. 

Les jeunes et leurs familles peuvent accéder à leur dossier. Leur dossier contient des informations personnelles.

Lorsqu’un professionnel veut accéder à des informations, il doit demander l’autorisation.

Lorsqu’un professionnel veut échanger les informations avec d’autres personnes, il doit demander l’autorisation à la famille du jeune.

Lorsque les personnes font partie de l’équipe du DITEP, il n’y a pas besoin de demander l’autorisation.

Lorsqu’un professionnel partage des informations avec un autre professionnel qui n’est pas du DITEP, les personnes sont informées. Il est possible de refuser que les professionnels échangent les informations.

Si un jeune est en danger ou que quelqu’un est inquiet pour lui, personne ne peut refuser qu’on prévienne le procureur ou l’Aide Sociale à l’Enfance.

2.2.2        Chambres individuelles 

Sauf dispositions prévues au contrat de séjour, une chambre individuelle est attribuée à chaque personne accompagnée. Elle permet à chaque personne de disposer d’un espace personnel durant son séjour en internat. Lorsque l’architecture ne permet pas de disposer de chambres individuelles (antenne de Barentin), les personnes sont accompagnées sur des jours différents. Ainsi, la chambre « double » n’accueille qu’un enfant à la fois. Chaque personne dispose d’un lit individuel non-partagé, d’une armoire fermant à clé permettant d’y ranger ses effets personnels. 

La chambre « double » peut être occupée par 2 personnes accompagnées dans le cas d’une fratrie avec l’accord des représentants légaux.

Les autres personnes (personnes accompagnées, professionnels, bénévoles) se signalent à la porte avant d’être invité à y entrer.  

Les enfants dorment seuls dans leur chambre.

La chambre est un espace personnel durant le temps où la personne est à l’internat.

Si une chambre contient deux lits, il ne doit y avoir qu’un jeune par soirée.

Il n’est pas possible de prêter son lit à un autre jeune.

Chacun doit avoir une armoire qui ferme à clé.

Si les jeunes sont frères et sœurs, on peut demander l’autorisation aux parents de les mettre dans la même chambre.

Lorsqu’on arrive devant la chambre, on doit frapper à la porte avant d’entrer.

2.2.3        Respect des correspondances privÉes 

Conformément à l’article 432-9 du code pénal, il est interdit à tout professionnel d’ouvrir, détourner, supprimer ou révéler le contenu des correspondances privées. 

Il est interdit de lire le courrier personnel des personnes.

2.3      Droit à la sÉcuritÉ 

Afin de préserver la sécurité des personnes, il est expressément demandé à chaque personne de prendre connaissance et de se conformer aux consignes de sécurité affichées dans l’établissement. 

Des exercices de prévention des risques et de mise en sureté sont obligatoires pour toutes les personnes présentes au moment de l’exercice. Ils permettent d’identifier les difficultés dans la conception, la mise en œuvre et la compréhension des mesures de sécurité pour prévenir : 

  • Les risques liés à l’incendie et aux feux de végétaux,
  • Les risques liés aux inondations, 
  • Les risques liés au transport de matières dangereuses, 
  • Les risques liés aux attentats, 
  • Les risques liés aux mouvements de foule et grands événements.  

L’établissement est doté « d’un plan bleu » qui permet d’analyser et prévenir ces risques. Il est consultable sur le site Internet de l’établissement et au secrétariat de chaque antenne.  

Ce plan bleu est réévalué chaque année. 

Chaque enfant a le droit d’être en sécurité dans l’établissement.
Il y a des règles pour éviter les incendies.
Il y a des exercices incendie plusieurs fois dans l’année.
Tout le monde doit faire les exercices.

2.4      Droit d’accÈs au dossier de la personne accompagnÉe 

Chaque personne a le droit de consulter le dossier la concernant. Cet accès au dossier fait l’objet d’une procédure associative. Elle est remise à toute personne qui le souhaite sur simple demande auprès du secrétariat de direction de l’établissement. Les personnes se voient proposer un accompagnement.

Les professionnels tiennent régulièrement informés les personnes accompagnées et leur famille des pièces qu’ils ajoutent au dossier de la personne. 

Les jeunes et leurs familles peuvent lire le dossier du jeune.
Ils doivent demander au secrétariat. Le secrétariat leur donne un rendez-vous.
Les professionnels disent aux jeunes et leurs familles ce qu’ils mettent dans le dossier.

2.5      Droit d’expression et participation des personnes accompagnÉes 

Les personnes accompagnées ont le droit à l’expression collective dans différentes instances telles que définies ci-dessous.

On a le droit de s’exprimer sur ce qui se passe dans l’établissement.

2.5.1        Le Conseil de la Vie Sociale (CVS)

Le Conseil de la Vie Sociale se réunit selon le rythme suivant :

Conseil de la Vie Sociale PlénierUne fois par an, en mars
Commission locale du Conseil de la Vie Sociale
de l’Antenne de Barentin
Deux fois par an, en novembre et juin
Commission locale du Conseil de la Vie Sociale
de l’Antenne de Dieppe
Deux fois par an, en novembre et juin
Commission locale du Conseil de la Vie Sociale
de l’Antenne de Rouen/Elbeuf
Deux fois par an, en novembre et juin
Commission du Conseil de la Vie Sociale
des 16-20 ans
Deux fois par an

Ces commissions permettent d’aborder des sujets qui intéressent directement enfants et parents.

Le CVS dispose d’un règlement intérieur qui précise les modalités de constitution et la répartition du nombre de sièges parmi :

  • Les représentants des personnes accompagnées
  • Les représentants des familles
  • Les représentants du personnel

Le CVS et ses commissions rendent des avis sur : 

  • L’organisation de l’établissement (calendrier de fonctionnement, projet d’établissement),
  • La vie quotidienne, 
  • Les activités, 
  • L’animation socioculturelle et les services thérapeutiques, 
  • Les projets de travaux et d’équipements, 
  • L’animation de la vie institutionnelle, 
  • Les mesures prises pour favoriser les relations entre les participants, 
  • Les modifications substantielles touchant aux conditions de prise en charge. 

Le président du Conseil de la Vie Sociale doit être un représentant des usagers ou des familles. Il doit être majeur.

Il est désigné lors de la première assemblée de l’année. 

L’ordre du jour du Conseil de la Vie Sociale est établi conjointement entre le Président du Conseil et le directeur d’établissement. 

Il y a des réunions pour parler de l’établissement.

Il y a des réunions sur chaque antenne (Barentin, Dieppe, Rouen). Il y a une réunion qui ne concerne que les 16-20 ans.

Il y a des règles dans ces réunions.

Pour participer aux réunions, il faut être désigné par les autres jeunes.

Les parents votent pour des représentants des parents.

Les professionnels participent aussi aux réunions.

Les participants doivent donner leur avis. Ils peuvent aussi faire des propositions.

Les sujets qui sont évoqués sont :
– La vie quotidienne,
– Toutes les activités,
– Les projets de travaux et d’équipement,
– L’alimentation,
– L’organisation de l’établissement,
– L’organisation des locaux collectifs,
– L’entretien des locaux,
– Les travaux,
– Les animations.

Le Président du Conseil de la Vie Sociale doit être un adulte. Il peut être un jeune majeur accompagné ou un parent.

C’est le Président du CVS et le directeur qui décident de l’ordre du jour.

2.5.2        La commission de restauration 

La restauration fait l’objet de points à l’ordre du jour de chaque commission du Conseil de la Vie Sociale.

On parle des repas lors des réunions du CVS.

2.5.3        Les conseils des personnes accompagnÉes 

Des conseils des personnes accompagnées sont organisés au sein de chaque service. Ils permettent une expression libre des personnes accompagnées sur le fonctionnement de l’établissement.  

Ces conseils désignent chaque année des représentants chargés de porter leurs voix au Conseil de la Vie Sociale. 

Il y a des réunions sur chaque groupe pour parler du quotidien. On peut parler des repas, des règles de vie ou des projets du groupe.

2.6      Droit à un accompagnement individualisÉ 

2.6.1        ModalitÉs proposÉes par le Dispositif ITEP 

Conformément au décret 2017-620 du 24 avril 2017, l’établissement fonctionne selon des modalités d’accueil dites « dispositif ». L’accompagnement est alors adapté à la situation et l’évolution du bénéficiaire. 

Ainsi, cet accompagnement peut être mis en œuvre : 

  • À temps complet, 
  • À temps partiel, 
  • En accueil de jour (externat), 
  • En accueil de soirée, 
  • En accueil de nuit (internat,) 
  • En suivi dit « externalisé ». 

Dans tous les cas, l’accompagnement est construit « au cas par cas en fonction de la dynamique évolutive du jeune, du programme de scolarité dans le DITEP ou à l’extérieur ». 

L’équipe interdisciplinaire du Dispositif ITEP l’ÉCLAIRCIE conjugue des actions thérapeutiques, éducatives et pédagogiques sur des temps individuels ou collectifs organisés sur la semaine. 

L’emploi du temps du jeune est différent pour chaque enfant.

On peut venir au DITEP quelques jours par semaine.

On peut aussi venir tous les jours.

On peut venir la journée.

On peut aussi venir en soirée et rentrer dormir chez soi.

On peut aussi venir en internat.

Certains jeunes ne viennent pas au DITEP.

Ce sont les professionnels qui viennent les voir dans leur école ou dans leur famille.

Lorsqu’un jeune vient au DITEP, il rencontre des éducateurs, des enseignants et des thérapeutes.

Il participe à des temps collectifs ou individuels.

2.6.2        Droit À la participation active sur les dÉcisions qui concernent la personne accompagnÉe 

Les personnes accompagnées sont associées aux décisions qui les concernent. S’agissant de mineurs, le consentement éclairé de ses représentants légaux est systématiquement recherché. 

Cet accompagnement (et ses ajustements) s’appuie sur une évaluation complète des besoins de la personne accompagnée, réalisée par le Dispositif en lien avec l’ensemble des partenaires de son accompagnement. 

Sous réserve de l’accord de la personne accompagnée (ou son responsable légal) et du directeur de l’établissement (ou son représentant), les changements de modalités d’accompagnement ne font pas l’objet d’une nouvelle notification de la CDAPH. 

La personne accompagnée (ou son représentant légal) dispose alors d’un délai de 15 jours calendaire pour exercer son droit de rétractation. 

En cas de désaccord sur les changements de modalités d’accompagnement envisagés, il ne peut pas y avoir de changement. Dans ce cas, la CDAPH peut être saisie dans les conditions prévues par l’article L. 241-6 du CASF. 

Ces modifications de modalités d’accompagnement font l’objet d’une transmission à la CDAPH à travers le document « fiche de liaison ». 

Les ajustements dans le rythme, la fréquence ou la nature de l’accompagnement, ne font pas l’objet d’un avenant au contrat de séjour. 

Les modifications de modalités d’accompagnement ou changements des termes initiaux du contrat de séjour feront l’objet d’avenants élaborés dans les mêmes conditions que lors de sa première élaboration. 

Quand on prend une décision pour un jeune, on doit lui demander son avis. S’il est mineur, on demande l’avis de ses parents.

Pour prendre des décisions, on doit évaluer la situation.

Si les parents et les professionnels sont d’accord, il n’y a pas besoin de demander à la MDPH pour changer l’emploi du temps.

Même si on a dit qu’on était d’accord, on peut changer d’avis pendant 15 jours.

Si les parents et les professionnels n’arrivent pas à se mettre d’accord, on demande à la MDPH de décider.

S’il y a beaucoup de changements, on doit signer un nouveau contrat.

2.7      Droit À une information sur les droits fondamentaux 

La charte des droits et libertés des personnes accompagnées et la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) sont affichées dans tous les lieux recevant du public. Elles sont annexées au présent règlement et présentes dans le livret d’accueil. 

Les personnes accompagnées et leurs familles sont libres d’être assistées d’un tiers de leur choix lors des entretiens prévus par l’établissement. 

En cas de litige établi, toute personne accompagnée par le Dispositif ITEP peut faire appel en vue de l’aider à faire valoir ses droits, à une personne qualifiée, qu’elle choisit sur une liste établie conjointement par le préfet, le directeur général de l’ARS et le président du conseil général. Cette liste peut être obtenue auprès de l’Agence Régionale de Santé en écrivant à l’adresse : ars-normandie-medicosoc-personnes-qualifiees@ars.sante.fr1

Il y a une charte des droits et des libertés. Elle doit être affichée.

La convention internationale des droits de l’enfant doit aussi être affichée.

Lorsqu’un jeune ou une famille vient dans l’établissement, il ou elle peut venir avec la personne de son choix.

S’il y a un litige entre l’établissement et les familles, il y a une personne qui peut aider à la MDPH. Elle s’appelle « la personne qualifiée ». On peut lui envoyer un mail à cette adresse : ars-normandie-medicosoc-personnes-qualifiees@ars.sante.fr1

2.8      Respect des dÉcisions et des termes du contrat de séjour 

Le respect des décisions prises conjointement et des termes du contrat de séjour est nécessaire au bon déroulement du processus de soin pour l’enfant. 

Il s’impose aux détenteurs de l’autorité parentale (qui ont signé le contrat de séjour), aux professionnels et à la personne accompagnée. 

En cas de désaccord, la recherche d’un nouvel accord, entraînant un avenant au contrat de séjour est nécessaire. 

En cas de non-respect répété et manifeste des décisions prises conjointement et des termes du contrat de séjour, la suspension du contrat de séjour, en attente d’un nouveau contrat acceptable par tous, peut être prononcée par le directeur. 

Les décisions qui sont prises entre les familles et l’établissement doivent être respectées.

Tout le monde doit respecter les décisions.

Si on n’est pas d’accord, on doit discuter pour prendre de nouvelles décisions.

Si on n’arrive pas à se mettre d’accord, l’accompagnement peut être suspendu. Il faut alors tenter de se mettre d’accord pour pouvoir revenir au DITEP.

2.9      Fin de l’accompagnement 

La personne accompagnée (ou son représentant légal) qui souhaite mettre fin à son accompagnement en informe l’établissement, par écrit, remis contre signature. 

En cas de départ contraint (exclusion, réorientation), une décision de la CDAPH sera sollicitée afin de prévenir toute rupture de parcours. Le délai entre la décision de départ contraint et la décision de la CDAPH fait l’objet d’un accompagnement prévu par un contrat de séjour, ou à défaut, un document individuel de prise en charge. 

Si les parents veulent arrêter le DITEP, ils doivent faire un courrier.

Si c’est l’établissement qui souhaite que le jeune arrête le DITEP, il doit demander l’autorisation à la MDPH.

2.10   ConsÉquences des manquements au rÈglement de fonctionnement 

En cas de manquements au règlement de fonctionnement, des mesures de sanctions-réparations sont pensées par l’équipe interdisciplinaire. 

En cas de difficultés avec la mise en place de cette sanction, une mesure de retenue peut être décidée par le responsable d’antenne pour permettre sa mise en place. 

Dans le cas grave de violences psychologiques ou physiques, une mise à pied à titre conservatoire peut être prononcée. Elle est bornée dans le temps et doit permettre le rétablissement de l’accompagnement. 

En cas de manquements graves et répétés au présent règlement, le directeur pourra unilatéralement prononcer la suspension du contrat de séjour.  

La mise en place de modalités d’accompagnement spécifiques (pouvant inclure une interdiction de présence sur les dispositifs d’accueil) pourra être décidée. 

Ces modalités font l’objet d’un document individuel de prise en charge jusqu’à la mise en œuvre d’un nouveau contrat de séjour ou d’une solution de réorientation. Dans ce cas, la CDAPH est tenue informée, voire sollicitée, pour éviter toute rupture de parcours. 

Si on ne respecte pas le règlement, il peut y avoir des sanctions-réparations.

Si le jeune ne veut pas de sanction, il devra rester au DITEP pour faire sa sanction. C’est le chef de service qui décide si le jeune doit rester ou non.

S’il y a des violences graves, le directeur peut décider que le jeune doit retourner chez lui ou au foyer. Le jeune doit quand même être accompagné par le DITEP pendant ce temps.

Si jamais cela se reproduit souvent, le directeur pourra décider d’arrêter définitivement l’accompagnement. Il peut aussi décider que le jeune ne vienne plus au DITEP.

Dans ce cas, le directeur doit en discuter avec la MDPH.

3     RÈGLES COMMUNES DE LA VIE COLLECTIVE

3.1      Respect d’autrui 

Les violences, physiques ou verbales, envers autrui sont interdites au sein de l’établissement.

Tout acte de violence sur autrui est susceptible de recevoir une sanction-réparation, définie en équipe interdisciplinaire. 

Tout acte de violence est également susceptible d’entraîner des procédures administratives et judiciaires (dépôt de plainte, actions en responsabilité…). Dans ces situations, le responsable de l’antenne pourra faire appel à la police ou aux services de secours. 

Conformément au contrat de séjour, les violences graves ou envers les adultes feront l’objet d’un retour systématique au domicile et d’une convocation du jeune et de sa famille auprès de la direction de l’établissement.

Une plainte au commissariat de police sera systématiquement déposée par l’établissement en cas de violence physique volontaire envers un adulte.

Les violences, physiques ou verbales, envers autrui sont interdites au sein de l’établissement.

Sinon, il peut y avoir une sanction ou une réparation.

Si la personne est violente, on peut déposer plainte contre elle. Si c’est nécessaire, on peut appeler la police ou les pompiers.

S’il s’agit de violences graves ou envers les adultes, le jeune est renvoyé à son domicile. Il doit revenir avec ses parents.

Une plainte au commissariat de police est déposée par l’établissement en cas de violence physique volontaire envers un adulte.

3.2      Tabac – Alcool – Drogues 

L’établissement accueillant des personnes mineures, la consommation de tabac est interdite au sein de l’établissement pour l’ensemble des personnes, ainsi que la cigarette électronique. Il est donc interdit de venir avec des cigarettes, des cigarettes électroniques et des recharges.

La consommation d’alcool ou de drogues y est également interdite. 

La détention et la consommation de produits stupéfiants sont interdites et font l’objet d’une confiscation. La remise aux autorités judiciaires des produits confisqués (sans que l’identité de la personne ne soit transmise) est prévue selon les conditions de l’instruction du 13 avril 2011 relative à la conduite à tenir en cas de détention illégale de produits stupéfiants en établissements de santé.

Tout état d’ébriété ou sous l’emprise d’une substance illicite fera l’objet d’un retour au domicile immédiat et éventuellement d’une consultation médicale.

En cas d’incidents répétés ou d’incitation à la consommation, un signalement, dans le cadre des dispositions de protection de l’enfance, peut être engagé. 

Il est interdit de fumer des cigarettes.

Les cigarettes électroniques sont aussi interdites dans l’établissement.

On ne peut pas boire d’alcool ou prendre de drogues dans l’établissement.

Si un jeune ramène de la drogue, la drogue est donnée à la police. Il est interdit de donner le nom du jeune.

Si on a bu de l’alcool ou qu’on a pris de la drogue, on est ramené au domicile.

Si cela se répète, on doit prévenir le juge.

Si quelqu’un incite les autres à boire, se droguer ou fumer, on doit aussi prévenir le juge.

3.3      Les sorties pour les jeunes accueillis ou en accueil de jour

Les sorties sans autorisation sont interdites, y compris pendant les pauses. Si le jeune sort de l’établissement sans y être autorisé et que l’éducateur ne connaît pas la destination ni la durée de la sortie, les représentants légaux sont avisés et une déclaration de fugue peut être transmise aux services de police en accord avec les représentants légaux. Une récupération du temps pourra être demandée au jeune.

Les sorties hors de l’établissement peuvent être autorisées, en autonomie, sur accord conjoint des détenteurs de l’autorité parentale et de l’établissement. Elles dépendent de l’âge de chaque personne accompagnée et de ses capacités à se déplacer et se comporter.

La durée du temps passé en autonomie fait l’objet d’un contrat et/ou d’un accord entre le jeune et l’éducateur présent.  

On ne peut pas sortir de l’établissement sans autorisation.

Si un jeune quitte l’établissement, on doit toujours savoir où il est parti. Sinon, on doit prévenir les parents. On peut aussi prévenir la police si c’est nécessaire.

On peut demander au jeune de rattraper le temps qu’il a raté.

Si on veut sortir de l’établissement en autonomie, il faut l’autorisation des parents. Lorsqu’un jeune part en autonomie, le jeune et le professionnel doivent se mettre d’accord.

3.4      Vie affective et sexuelle 

Des actions spécifiques sont prévues chaque année, en fonction de l’âge des personnes accompagnées, afin d’aborder les sujets concernant la vie affective et sexuelle. Ces actions figurent au projet de service et sont connues des détenteurs de l’autorité parentale. 

Les relations sexuelles au sein des dispositifs d’accueil ne sont pas autorisées. 

Il est interdit d’avoir des rapports sexuels dans l’établissement.

Des réunions ou des ateliers sont organisés pour parler des sentiments, des relations amoureuses et de la sexualité.

Les parents sont informés de ces réunions.

3.5       Les objets dangereux 

Les objets dangereux sont interdits au sein du Dispositif ITEP. En cas de suspicion, les adultes de l’établissement procéderont à un inventaire du sac ou de la sacoche du jeune.

Si un objet dangereux est retrouvé, il sera confisqué ; cela fera l’objet d’un appel à la famille qui devra se déplacer pour récupérer son enfant et l’objet en question. 

Les objets dangereux sont interdits.

Les adultes peuvent vérifier dans les sacs ou sacoches des jeunes s’ils sont un doute.

Les objets dangereux sont confisqués. Ils sont redonnés aux parents uniquement.

3.6      Le respect du matÉriel et des locaux 

Les dégradations au sein du Dispositif ITEP sont interdites.

Toutes dégradations volontaires faites par un jeune engagent la responsabilité du détenteur de l’autorité parentale.

L’établissement est fondé à demander le remboursement des sommes engagées.

Toutefois, un contrat de réparation pourra être proposé au jeune, comme mesure alternative.
Le jeune devra donc donner du temps en effectuant des tâches pour l’établissement afin de « rembourser » les dégradations faites. Si le jeune refuse, la facture des dégradations pourra être envoyée aux familles.

Les dégradations sont interdites.

Si un jeune dégrade l’établissement, on peut demander aux parents de payer les réparations.

Le jeune peut faire des réparations pour éviter aux parents de payer. Si le jeune refuse, la facture peut être envoyée à ses parents.

3.7      Sanction/rÉparation

A la suite de comportements ou d’actes allant à l’encontre des règles établies, des normes et des lois, une sanction est posée par l’équipe éducative.

Cette sanction pour qu’elle ait du sens, sera proposée dans la mesure du possible, sous la forme d’une réparation en lien avec l’acte posé. Elle doit être proportionnelle à l’acte et dans le respect des capacités de l’enfant.

La sanction/réparation permet d’amener l’enfant à réfléchir sur son acte, sur sa réaction et sur la manière de faire autrement. Elle lui permet aussi de réparer son image dans le regard de l’autre.

Les représentants légaux sont informés des sanctions concernant leur enfant.

Si on ne respecte pas les règles, il peut y avoir des sanctions.

On peut demander au jeune de réparer quelque chose qu’il a cassé.

Les sanctions et les réparations sont adaptées à chaque enfant.

La sanction aide le jeune à réfléchir à ce qu’il a fait.

3.8      ResponsabilitÉ civile 

La couverture individuelle « Responsabilité Civile » est obligatoire pour toutes les personnes accompagnées.  

Dans le cas de dégradation de biens appartenant à un tiers, une action en recherche de responsabilité civile auprès de l’assurance individuelle peut être enclenchée. 

Si la dégradation est volontaire, une plainte peut être déposée. 

Les parents doivent être assurés.

Lorsqu’un jeune dégrade quelque chose, on peut demander à l’assurance de payer à la place des parents.

Si la dégradation est volontaire, une plainte peut être déposée. 

4     FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL COMMUN AUX DIFFÉRENTES ANTENNES 

4.1      Horaires et accÈs 

4.1.1     Horaires de fonctionnement de l’établissement 

L’établissement est ouvert selon un calendrier présenté chaque année au Conseil de la Vie Sociale. Il organise un accompagnement sur une année scolaire et une partie des vacances scolaires. 

Le calendrier de fonctionnement ainsi que les horaires peuvent être modifiés sur prévenance des familles.

L’établissement est ouvert du lundi au vendredi. Il est ouvert durant certaines vacances scolaires.

Un calendrier est donné chaque année.

Si on modifie le calendrier ou les horaires, on doit prévenir les familles.

4.1.2        Horaires d’ouverture du standard tÉlÉphonique 

Un numéro unique (02 32 94 93 90) permet d’assurer une continuité téléphonique.  

Il est ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h30. 

On peut appeler le DITEP au 02 32 94 93 90.  On peut appeler du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h30. 

4.2      AccÈs aux espaces collectifs et espaces privÉs 

4.2.1        EntrÉes et sorties 

Les professionnels accèdent aux locaux et lieux d’intervention uniquement sur leurs horaires de travail. 

Les personnes accompagnées sont présentes dans les locaux et lieux d’intervention, conformément à leur projet d’accompagnement et selon la programmation prévue avec l’équipe interdisciplinaire. 

L’accès aux différents locaux et lieux d’intervention de l’établissement pour les visiteurs ou bénévoles est soumis à la procédure « Accueil des visiteurs » et aux procédures propres aux lieux d’intervention (collège, école…). 

Les professionnels ne doivent pas venir au DITEP sur leur temps personnel.

Les jeunes ne viennent au DITEP que si c’est prévu à l’emploi du temps.

Il y a des règles spéciales pour les visiteurs.

4.2.2        DÉfinition des espaces privÉs pour la personne accompagnÉe 

La chambre d’internat est un lieu privé.

La personne accompagnée est libre de la personnaliser, par l’affichage de photos ou posters.

Son accès n’est pas autorisé aux autres personnes accompagnées et aux visiteurs. 

La chambre d’internat est un lieu privé.

Il est possible de décorer la chambre avec des photos ou des posters.

Les autres jeunes et les visiteurs ne peuvent pas entrer dans les chambres.

4.2.3        Bureaux individuels 

 L’ensemble des locaux est un lieu de travail pour les professionnels. Les bureaux, même individuels, doivent être occupés en respectant un principe de neutralité politique, syndicale ou religieuse. Ils sont accessibles pour l’entretien des locaux, la maintenance ou la visite des lieux sans préavis.

Ils peuvent être mutualisés ou mis à disposition d’autres professionnels. 

Les professionnels ne doivent pas dire pour qui ils votent.

Ils ne doivent pas dire, non plus, s’ils croient en dieu. Ils doivent respecter toutes les croyances.

On peut faire le ménage ou réparer un bureau, quel que soit le moment de la journée.
On peut se partager un bureau.

4.2.4        AccÈs aux diffÉrents locaux 

Une signalétique permet de définir les lieux inaccessibles au public et aux personnes accompagnées. 

Il y a des pièces interdites aux jeunes ou aux visiteurs.

4.3      PONCTUALITÉ ET Absences 

Les horaires des différents plannings d’accompagnement doivent être respectés.

Toute absence doit être signalée dans les 24 H auprès du secrétariat de l’établissement. 

Afin de permettre au plus grand nombre de personnes d’être accompagné, les absences longues (vacances, hospitalisations, raisons familiales…) font l’objet d’une information préalable de cette absence adressée au directeur d’établissement, un mois avant la date de départ. 

Les situations exceptionnelles (hospitalisation en urgence par exemple) doivent être régularisées au plus vite. 

En cas d’absences prolongées, non autorisées ou non prévues au contrat de séjour, elles pourront être considérées comme injustifiées et entrainer la suspension de l’accompagnement. Cette suspension pourra entraîner des délais avant la mise en place d’un nouvel accompagnement. 

On doit prévenir de son absence.

Si on est absent longtemps, les parents doivent prévenir le directeur le plus tôt possible.

Si on est absent longtemps sans autorisation, le directeur peut décider que le jeune ne vienne plus au DITEP.

4.4      Repas 

Les repas sont fournis par l’établissement ou pris directement sur les lieux d’intervention. 

En dehors de besoins spécifiques prévus au projet personnalisé, les repas sont servis dans les espaces collectifs de repas, à heures fixes définies au sein de chaque projet de service. 

Lorsque les repas sont pris à l’extérieur des locaux du Dispositif ITEP ou fournis par le lieu de scolarisation, les frais de repas sont à la charge de l’établissement s’ils correspondent à des temps d’accompagnement. 

Les PEP appliquent le principe de neutralité républicaine et ne proposent pas de repas « halal »,  
« casher » ou « maigre pendant le carême ». 

À chaque fois qu’un plat contenant de la viande est proposé aux enfants, l’établissement propose également une alternative pour répondre aux besoins individuels. 

Ainsi, la viande peut être remplacée par des œufs, du poisson, du soja ou toute alternative contenant des protéines. 

Dans tous les cas, aucun enfant ne doit être forcé à manger un aliment qu’il ne souhaite pas manger. 

Le même soin doit être apporté à la préparation de tous les repas. 

Quand on vient au DITEP, les repas sont fournis par l’établissement.

On prend les repas tous ensemble. Il y a des heures pour les repas.

Il peut arriver qu’un jeune mange seul si ses parents sont d’accord.

Si on mange dans un restaurant, le DITEP peut payer le repas.

On n’est pas obligé de manger de la viande.

On peut demander à avoir un repas spécial à la place.

Il est interdit de forcer un jeune à manger un aliment.

Tous les repas doivent être bien préparés.

4.5      Transports 

Les transports collectifs entre le lieu de résidence des personnes accompagnées et les lieux d’accompagnement collectif (internat, accueil de jour) sont à la charge de l’établissement. 

Lorsque l’utilisation des transports en commun est une alternative au transport en véhicule, les frais de transports en commun sont à la charge de l’établissement. 

L’utilisation des transports en commun est également à la charge de l’établissement lorsque son utilisation fait partie du projet personnalisé de la personne accompagnée.  

Toutefois, les frais de transports en commun « habituels » pour se rendre dans un établissement scolaire ou de formation dit « de secteur » ne sont pas pris en charge.

Pour réduire les durées de trajet et permettre l’accompagnement du plus grand nombre, des points de ramassage sont organisés. Un temps de présence suffisant permet de gérer les retards de courte durée. 

En cas de non-présentation d’une personne accompagnée au point de rendez-vous ou de retard significatif, la personne accompagnée doit se rendre sur le lieu d’accompagnement par ses propres moyens. 

Les transports peuvent être suspendus ou aménagés pour répondre à des situations particulières (neige, événements exceptionnels). 

Les transports peuvent être suspendus ou aménagés dans le cas où le comportement de la personne accompagnée met en danger la sureté des trajets. 

Lorsqu’on vient au DITEP avec un taxi ou un chauffeur, c’est le DITEP qui paie les frais.

Il y a des points de ramassage organisés.

Si on est en retard au point de rendez-vous, on doit se débrouiller pour venir au DITEP.

Lorsqu’on vient au DITEP en bus, c’est le DITEP qui paie la carte de bus.

Le DITEP peut aussi payer les cartes de bus pour les jeunes qui vont directement à l’école. Cela doit être prévu avec les parents.

En revanche, le DITEP ne paie pas les transports si c’est l’école de secteur.

Lorsqu’un jeune est trop violent dans les transports, il doit venir par lui-même. On peut aussi aller le chercher avec des règles spéciales.

Lorsqu’il neige, le transport est adapté.

4.6      Recours à la contention 

L’usage de la contention n’est pas autorisé dans les pratiques éducatives. 

Dans le cas où la sécurité ou la santé des personnes est gravement menacée et dans lequel l’absence d’intervention physique mettrait gravement en péril l’intégrité des personnes, l’intervention physique doit se faire avec la plus grande maitrise et bienveillance.

Il s’agit d’une mesure d’urgence et non d’une technique d’accompagnement. Il s’agit de mettre la personne accompagnée (ou son entourage) en sureté. 

L’intervention des pompiers ou services de secours peut être envisagée. 

Dans tous les cas, lorsqu’elle n’a pu être évitée, l’intervention physique fait l’objet d’une attention particulière lors des réunions d’équipes et d’un écrit professionnel. Les détenteurs de l’autorité parentale et les membres de l’équipe sont tenus informés de cette intervention physique. 

Lorsqu’un jeune se met vraiment en danger, les éducateurs peuvent tenir le jeune. On appelle cela la contention.

Lorsqu’un jeune met en danger les autres, les éducateurs peuvent aussi faire une contention si c’est nécessaire.

Cela ne doit pas faire mal et doit respecter tout le monde.

La contention ne doit être faite qu’en cas d’urgence. On ne doit pas régler les problèmes par la contention. Il n’est pas autorisé de faire des contentions « pour se faire obéir ».

Les pompiers ou le SAMU peuvent venir chercher un jeune qui serait trop en danger.

S’il y a une contention, les professionnels en parlent entre eux. Les parents et le chef de service sont aussi prévenus.

4.7      Transferts et classes de dÉcouvertes 

Les transferts et classes de découverte sont une des modalités d’accompagnement des personnes accompagnées. Ils sont donc obligatoires lorsqu’ils sont prévus par le projet personnalisé.  

Si c’est prévu dans le projet, il est obligatoire de participer aux transferts et aux classes de découverte.

CONTRIBUTIONS

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