C’est un sujet que certains attendaient impatiemment.
On regrette l’absence d’éducateurs d’internat à cette rencontre car les débats n’ont permis d’approfondir que la question pour les services externalisés.
Le calendrier actuel semble poser plusieurs problèmes :
- il empêcherait tout travail pendant les vacances scolaires. Or, les vacances sont parfois des temps où tout s’arrête (école, stages…) : la présence de l’ITEP sur ces temps semblent alors nécessaires.
- il empêcherait tout travail pendant les vacances scolaires, alors que fratries et parents sont au domicile
- il serait en décalage avec la réalité des entreprises
- il serait en inadéquation pour des jeunes sans scolarité ou dans le monde du travail (à qui on répète parfois qu’il faut qu’ils se considèrent comme de futurs travailleurs)
Plusieurs expériences ont été faites ces dernières années.
- La semaine de retour fin Août lors de laquelle les éducateurs vont à la rencontre des familles qui montre un réel intérêt tant de la part des familles que des professionnels
- Les semaines de vacances «à la carte» qui correspondent mieux à la réalité des jeunes de la maison de Rouen
Du point de vue des usagers, plusieurs besoins semblent ressortir :
- La nécessité d’accueillir certains jeunes durant les vacances scolaires
- La nécessité d’un travail au domicile durant les vacances, en raison de la présence des fratries et parents au domicile durant les vacances (travail qui n’est possible en période scolaire)
- La nécessité d’adapter notre accompagnement au plus près de la réalité des jeunes (les contrats d’apprentissages se signent en Avril, période de congés)
Du point de vue institutionnel, ces temps «sans enfant» semblent toutefois rester nécessaires :
- ils permettent le départ en congés des salariés
- ils permettent des «grands ménages» ou des travaux (peintures, toitures…)
- des temps de coupure sont nécessaires et des «fenêtres thérapeutiques» sont importantes (apprendre à faire sans l’ITEP durant quelques jours).
Certains salariés souhaiteraient aujourd’hui plus de souplesse dans le cadre des demandes de congés ; d’autres aimeraient pouvoir prendre ces congés en dehors des vacances scolaires.
Une question revient dans les échanges : doit-on envisager les calendriers de fonctionnement différemment pour les services externalisés et l’internat ?
Enfin, un débat s’engage sur l’application des accords d’entreprises. Le rappel est fait qu’une négociation s’ouvre à l’échelle associative à la demande des syndicats sur cette question.
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