Dispositif ITEP L’ECLAIRCIE

Réunion du 23 mars : Les services externalisés : comment réduire les ruptures de parcours ?

A la différence d’autres réunions plus ouvertes dans le questionnement, celle-ci visait à présenter à l’équipe une idée de l’équipe de direction : la création d’un grand service externalisé en place des différents services existants.

Les objectifs de cette mise en oeuvre   d’un service transversal sont :

  • favoriser la mise en place de référent de parcours
  • améliorer le travail d’équipe au sein du service (certains enfants ne sont pas vus en l’absence de l’éducateur du service)
  • renforcer la professionnalisation des intervenants
  • réduire les ruptures de parcours
  • sortir d’une logique parfois taylorienne : 1 éducateur = 8 accompagnements là où certaines situations demandent plus ou moins de temps

Un éducateur rappelle tout de suite qu’on n’est pas compétent en tout ! Ainsi, il semble nécessaire, même au sein d’un service transversal à l’ITEP, de garder des spécificités liées au compétences :

  • l’accompagnement vers l’insertion professionnelle des éducateurs actuellement au SEI
  • l’accompagnement des plus jeunes pour le SSADDIE

Egalement, il semble nécessaire de garder un ancrage territorial :

  • Dieppe
  • Elbeuf
  • Rouen pour le SSADDIE et le SEI

Toutefois, l’idée d’un travail en commun au sein d’une même grande équipe semble envisageable et pour certains, souhaitable.

Concernant la rupture de parcours, la question fait débat.

D’un commun accord, la rupture n’est pas un problème en elle-même. Les ruptures font partie de la vie. Il ne s’agirait donc de réduire les ruptures mais plutôt d’accompagner ces ruptures pour qu’elles deviennent des transitions.

En effet, rompre semble nécessaire parfois :

  • accompagnement trop long
  • difficulté dans l’accompagnement
  • passage normal de l’enfance à l’adolescence
  • etc…

Toutefois, le groupe s’accorde sur l’idée qu’un référent de parcours puisse être une idée intéressante.

Le référent de parcours

Le référent de parcours serait :

  • membre de l’équipe transversale
  • nommé à l’admission de tout nouvel entrant
  • présent lors de la pré-admission, l’admission et la sortie de l’établissement
  • entre les deux, il serait présent lors de passages de groupes, de modifications importantes, au côté de la famille.

C’est un porteur d’histoire, fil rouge de l’accompagnement comme le serait un médecin référent.

Il n’est pas :

  • le référent éducatif
  • un super éduc
  • le représentant de l’institution
  • le seul à voir la famille (bien au contraire).

Toutefois, il pourrait faire parfois médiateur ou tiers dans les relations familiales complexes. Parfois, il « ne servirait à rien » si la famille réussit à investir d’équipe éducative qui accompagne l’enfant.

Cela suppose :

  • une stabilité des équipes de référents
  • un travail transversal
  • des fiches de postes claires.

 

Les professionnels présents se disent volontaires et intéressés par la mise en place d’un grand service transversal à la condition d’une mise en place progressive et évaluée régulièrement.


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2 réponses à “Réunion du 23 mars : Les services externalisés : comment réduire les ruptures de parcours ?”

  1. Pouvons-nous envisager que la référence de parcours soit proposé à l’ensemble de l’équipe éducative ? Je m’explique : un éducateur/trice de la maison de Rouen pourrait être le référent de parcours d’un jeune admis à Tilous par exemple, ou un éducateur/tricre de pastel référent de parcours d’un jeune de Teenhome…

  2. Je rejoins le commentaire précédent dans le sens où chaque éducateur du dispositif ayant le même diplôme, peut être susceptible de travailler sur un service externalisé dans son parcours professionnel. C’est ainsi une chance et une richesse que chacun puisse expérimenter les différentes formes d’accompagnement pour mieux comprendre le travail de chacun et permettre des « transitions » plutôt que des « ruptures » d’accompagnement. Cela renforcera de fait la cohérence des équipes ainsi que la communication transversale.